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Sura

photographie en noir et blanc d'un paysage égyptien

Unlocking the photographic archives of the pioneering years of Egyptology at the Royal Museums of Art and History in Brussels

Projet BRAIN-be 2.0
(Belgian Research Action through Interdisciplinary Networks).
BRAIN-be 2.0 permet au travers de projets de recherche fondés sur l'excellence scientifique et l'ancrage européen et international, à la fois de rencontrer les besoins de connaissance des départements fédéraux et de soutenir le potentiel scientifique des Etablissements scientifiques fédéraux (ESF). BRAIN-be 2.0 est ouvert à l'ensemble de la communauté scientifique belge: universités, hautes écoles, établissements scientifiques publics et centres de recherche sans but lucratif.

Durée
2020-2022

Résumé du projet
Premier conservateur du département égyptien des Musées royaux d'Art et d'Histoire (MRAH), Jean Capart (1877-1947) est souvent considéré comme le père fondateur de l'égyptologie belge. Il fût non seulement celui qui donna l'impulsion et participa à l'essor du développement de la collection égyptienne aux MRAH, mais il était également à la source de nombreuses autres initiatives qui contribuèrent à transformer les Musées, en quelques années seulement, en un important centre de recherches en égyptologie.

Sous la direction de Capart, une des meilleures et des plus complètes bibliothèques égyptologiques voit le jour à Bruxelles aux MRAH pendant la première décennie du XXe siècle. Suivant les pratiques pionnières que Capart a observé dans les institutions de pointe en Europe et aux USA, la bibliothèque du musée abrite rapidement une très grande collection de livres et de journaux sur l'égyptologie et l'archéologie égyptienne ainsi que d'importantes archives photographiques constituées pour aider la recherche et la diffusion académique autant pour l'enseignement que pour la sensibilisation du grand public. Pendant toute sa carrière, Jean Capart a constamment investi dans le développement de cette collection en l'enrichissant de photos qu'il empruntait à ses collègues et aux institutions à l'étranger, et de photos que lui et ses collaborateurs prenaient durant leurs missions scientifiques et leurs voyages à travers l'Égypte et dans tous les musées du monde.

Le noyau de base sur lequel cet important fonds d'archives photographiques s'est construit, et qui compte plus de 53.000 éléments individuels non numériques, consiste en près de 7.000 négatifs photographiques historiques sur plaque de verre en haute résolution datant de la première moitié du XXe siècle. Bien que cette grande sous-collection constitue, par sa diversité et sa portée historique, une source extrêmement riche de documentation et d'information, elle a été beaucoup négligée pendant les décennies passées, et son existence et son contenu reste complètement inconnue d'une plus grande communauté égyptologique.

Suivant l'ambition initiale de Capart, le projet Sura (sura, étant le mot arabe pour 'photo') vise à rendre cette collection photographique de grande valeur accessible à nouveau pour la communauté scientifique internationale mais aussi pour le public, en assurant sa conservation et en créant une base de données complètement numérisée qui sera accessible en ligne gratuitement dans un futur proche.
 

Partenaires
MRAH et KULeuven

Site internet du projet
www.sura-project.be

On en parle dans la presse
https://www.rtbf.be/culture/arts/patrimoine/detail_projet-sura-des-archives-photographiques-sur-l-egyptologie-toutes-accessibles-en-ligne?id=10678184

https://www.rtbf.be/auvio/detail_plaques-photographiques-sur-l-egypte-numerisees?id=2729813

https://bx1.be/categories/news/une-plongee-belge-dans-les-premieres-fouilles-archeologiques-en-egypte/

https://www.mu-inthecity.com/le-projet-sura-au-musee-art-et-histoire